Aujourd’hui, le monde du burlesque recèle d’une multitude de personnages très talentueuse. Au nombre de ces dernières, il peut être cité Dita Von Teese. Il s’agit d’une Américaine qui vient d’un milieu modeste. Celle-ci est très épanouie dans son domaine. Cette dernière est très performante dans l’univers du burlesque. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle a été nommée la reine du burlesque. Que faut-il savoir en réalité sur Dita Von Teese ?
Que faut-il savoir à propos de la reine du burlesque ?
La reine du burlesque est née le 28 septembre 1972 à Rochester, une célèbre ville située dans la contrée du Michigan aux États-Unis. Cette dernière est en réalité la cadette d’une sororité de 3 enfants. Elle découle de l’union d’une mère qui exerçait dans le domaine de la manucure et d’un père machiniste. Il faut dire que sa grand-mère possède des origines arméniennes bien qu’ayant été adopté par une femme anglo-saxonne américaine.
Dans son autobiographie, la Reine du Burlesque peint sa ville natale comme un univers très lointain de Hollywood et de Paris. La reine du burlesque a très tôt suivi des cours de danse classiques et est même devenue l’une des danseuses d’une compagnie locale à l’âge de 13 ans. En dépit du fait qu’elle ait longtemps souhaité devenir une ballerine professionnelle, cette dernière déclara qu’elle avait déjà atteint ses limites. Suite à cela, sa famille déménage et quitte définitivement le Michigan pour intégrer le comté d’Orange situé en Californie.
L’adolescence de Dita Von Teese
Durant son adolescence, sa mère lui a offert son premier soutien-gorge. Celui-ci était fait de coton blanc et d’une paire de collants de couleur chair. Celle-ci n’était pas satisfaite de son présent étant donné qu’elle espérait recevoir des sous-vêtements lassés et ayant des bas munis de porte-jarretelles. Elle désirait recevoir un cadeau à la taille de ce qu’elle apercevait dans les magazines Playboy de son père. Tout cela ne fait qu’exacerber sa passion pour la lingerie. Dès qu’elle a atteint ses 15 ans, cette dernière a choisi de travailler en tant que vendeuse au sein d’un magasin réputé pour vendre des sous-vêtements.
Elle n’hésite pas à s’en offrir de temps à autre. Depuis lors, la reine du burlesque a développé une grande passion pour le port de la lingerie tel que les corsets, munis de couture. Au moment où elle s’apprêtait à acheter son premier corset a 17 ans, Heather apprend l’existence de Betti Page. Le commerçant explique à cette dernière que Page est une vedette pin-up dont la popularité a augmenté au cours des années 1940 et 1950.
Dès qu’elle a pris conscience d’une telle célébrité, elle en a fait son modèle et s’est teint les cheveux blonds en noir afin de lui ressembler. Une fois à l’université, elle se spécialise dans les études des costumes historiques et désir devenir une costumière pour film d’époque. La reine du burlesque possède aussi des aptitudes de couturière et a souvent mis sur pieds les pièces qu’elle employa dans ses séances photo.
La création du nom de scène de la reine du burlesque
Quelques années plus tard, la reine du burlesque décide de créer un nom de scène qui lui est propre. C’est alors qu’elle prend le nom de scène « Dita Von Teese ». Elle l’a fait dans l’unique objectif de rendre hommage à l’actrice de cinéma muet Dita Palo. Pour parvenir à trouver son appellation de scène, la reine du Burlesque s’est servie d’un annuaire et s’est également basée sur sa première séance photo pour le magazine Lingerie. Cependant elle a préféré y apporter une petite modification pour que le nom de scène puisse refléter sa tonalité préférée. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle s’est appelée Von Teese au lieu de Von Treese.
Dita Von Teese et son passé érotique
Vers la moitié de l’année 2008, le journal britannique « The Sun » n’hésita pas à exposer le passé pornographique lesbien de Dita Von Teese. À l’époque, il avait été révélé que cette dernière se produisait sous son vrai nom. Il avait été découvert que sa passion pour les costumes l’a probablement guidé vers l’esthétique soignée de la lingerie et l’érotisme. Par la suite, Dita Von Teese devint mannequin et ne manqua pas de poser en couverture de nombreux magasins internationaux. Elle posa en effet pour Playboy, Tattler, Penthouse, Citizen K sans oublier Maxime et Bizarre.
Il faut retenir que la reine du burlesque s’est inspirée de plusieurs autres stars pratiquant le même art dans les années 1950. En effet, elle s’est inspirée du spectacle avec un verre de Martini et le champagne géant. Dita Von Teese fut invité au Crazy Horse À Paris. La reine du burlesque n’hésite pas non plus à citer Madonna comme étant l’une des personnes emblématiques à lui avoir soufflé l’inspiration dont elle est dotée aujourd’hui.
Quelques années plus tard, son union avec Marilyn Manson a grandement participé à l’accroissement de sa popularité tout en lui apportant de l’évolution sur le plan professionnel. Elle est désormais indépendante et a même présenté avec brio son spectacle dans une multitude de villes du monde. Elle a en réalité présenté à Hong Kong, à New York, à Montréal ainsi qu’à Chicago.
Cette dernière n’a pas manqué de marquer l’Europe de son empreinte puisqu’elle a également réalisé des représentations en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Espagne, en Turquie, en Italie ainsi qu’en Irlande. En 2009, la scène de l’Eurovision qui s’est tenue à Moscou a été le fief de la reine du burlesque.
En effet, cette dernière était montée sur cette scène dans l’objectif de performer sur le morceau proposé par l’Allemagne. Grâce à son influence, la reine du burlesque participa à la campagne de Peta dans le but d’apporter de l’encouragement au projet de stérilisation des animaux de compagnie. Puisqu’elle est élégante et dotée d’un grand sens de la mode, elle est la personne favorite de nombreux stylistes de mode tels que Marc Jacobs, Christian Louboutin et Louis Vuitton.
Un rêve devenu une grande réalité
En réalité, la reine du burlesque se voit comme une évangéliste du glamour. Elle en est fière et le prêche afin de convaincre d’autres personnes à rejoindre son univers. Il s’agit là de ce qu’a expliqué Dita Von Teese dans le « Journal des Femmes ». Possédant une silhouette de rêve ainsi qu’un visage parfait, Dita Von Teese a su s’intégrer et s’imposer convenablement dans le monde hollywoodien. De plus, le temps semble n’altérer en aucune façon son visage ainsi que sa morphologie. C’est d’ailleurs cela qui lui permet aujourd’hui d’incarner le personnage qu’elle a toujours rêvé d’être.
Qui est le véritable compagnon de la reine du Burlesque ?
Bien que la reine du burlesque ne désire pas exposer sa vie intime, ses amours ont eu un véritable plaisir à régaler la presse people dès le début de sa carrière. Ainsi, de nombreuses personnes savent aujourd’hui qu’après avoir épousé le chanteur de rock Marilyn Manson en 2004, elle divorça une année plus tard. Elle reprochait à son compagnon de multiples infidélités ainsi qu’une grande addiction à l’alcool.
Que faut-il savoir sur le burlesque ?
Le burlesque signifie littéralement « farce et plaisanterie ». Il faut dire que le burlesque s’inscrit dans un registre littéraire ayant vu le jour au 17e siècle. Par conséquent un tel registre littéraire se caractérise par l’utilisation de termes comiques, familiers et quelquefois vulgaires dans l’objectif de parler de choses nobles et sérieuses. Au fil des années, le burlesque a considérablement évolué. Une telle évolution s’explique également par la naissance de différents types d’art.
Par conséquent, de nos jours, le burlesque est également employé pour désigner une expression comique exagérée voir extravagante et qui se base dans le cas général sur un décalage de la tonalité et du sujet dont traite un texte. Le burlesque est aussi un comique physique et violent qui emploie le coup, la chute, la tâche, la glissade sans oublier la collision. À l’époque, un tel concept était employé par Charlie Chaplin, Hardie, Buster et Keaton et bien d’autres acteurs du cinéma de type muet. Ce n’est que par la suite que Louis de Funès se met à l’employer de façon très récurrente.
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Le concept du burlesque dans la littérature
En termes de sémantique, le burlesque littéraire n’est pas une notion facile à définir étant donné qu’il est décrit comme étant un registre ainsi qu’un genre. Certains pensent même qu’il s’agit d’un style ou d’une tonalité. Toutefois, grâce à l’approche pragmatique, il est désormais possible de limiter et d’apporter de la clarification à une telle notion.
En réalité, lorsqu’on se base sur l’intention de l’auteur ainsi que sur la réception du texte par le lecteur, le burlesque est vu et perçu comme tout écrit ayant pour objectif de susciter le rire en abordant le sujet de façon dérisoire. Il s’agit là de la raison pour laquelle le burlesque est généralement assimilé au domaine du théâtre. Sur le territoire français, ce sont les œuvres du célèbre Molière qui en sont des exemples palpables.
En effet, en suscitant de la moquerie envers les aristocrates, les bourgeois, les paysans, Molière a montré à quel point les hommes pouvaient être ridicules aux moments où ils sont les plus sérieux. Il faut retenir de cela que son œuvre produit donc un décalage tout à fait ironique et permanent avec le lyrisme ainsi que le tragique des événements ayant pris place dans la scène. À titre illustratif, il peut être mis en avant les nombreuses tirades d’Amolph de l’ouvrage de l’école des femmes, 1662, de Molière.
Il s’agit d’un personnage qui use du vocabulaire de l’amour en faisant rapport aux sentiments tout en se ridiculisant par la trivialité de ses préoccupations. À l’époque le public assiste à la mise en lumière des 2 facettes du personnage : le ridicule ainsi que le burlesque. L’un des premiers auteurs à avoir employé le burlesque dans ses œuvres fut Rabelais avec Gargantua.
Le concept du burlesque dans l’univers cinématographique
Le burlesque représente un agent cinématographique qui a pu être adapté du vaudeville. Il est typique de l’ère du cinéma muet qui a vu le jour durant les années 1910 et 1930. Toutefois, le burlesque ne s’est pas cantonné au cinéma muet étant donné que des œuvres cinématographiques réalisées par Jacques Tati, Pierre Richard, Michael Hui et Jackie Chan sont considérés comme des burlesques.
À l’époque, il faut souligner que le terme était grandement utilisé par la critique cinématographique vers la moitié du 20e siècle. Cela était fait dans l’objectif d’apporter une solution au manque de traduction de l’expression anglophone slapstick. Cette dernière est connue pour caractériser de façon précise la forme du comique de master clown français. L’un des exemples de scène les plus réputés est la première scène du corniaud avec Bourvil et Louis de Funès. Au cours de cette scène, la 2 CV de Bourvil avait été percutée par la grosse voiture de Funès. Celle-ci s’était ouverte en 2 et était tombée en morceau sur la chaussée.
Le style et le temps du concept burlesque
Le burlesque a pour but d’arracher un rire à l’aide d’un comique de l’absurde et de l’irrationnel. Il est utilisé pour exprimer des événements extraordinaires qui ne cessent d’apparaître sans aucune cause dans le quotidien d’un individu. Ce style est tel qu’il n’admet pas de cohérence. Retenez également que le burlesque était appelé autrefois slapstick et qui signifie de façon libérale coup de bâton.
Il est dénué de toute logique écologique et repose essentiellement sur un comique aussi bien physique que violent. Le style burlesque présente en réalité des bagarres, des poursuites des chocs et bien d’autres situations et événements violents. Afin d’exacerber encore plus sa signification, certaines personnes n’hésitent pas à user des corps et des objets. La plupart du temps, le ton du burlesque est assimilé à celui de la provocation et de la caricature.
Le traitement du burlesque
Il faut dire que le burlesque ne peut pas être assimilé aux règles de la narration classique. En réalité, il consiste en une série de gags qui profitent chacun d’une excellente autonomie et qui n’appartiennent aucunement à une stratégie narrative générale et globale. Dans les courts-métrages, l’histoire est surtout employée comme un prétexte afin de provoquer la liaison entre les gags. Le burlesque possède de nombreux fondements. L’un d’entre eux réside principalement dans le rythme qui découle du timing dans le jeu de l’acteur.
Celui-ci résulte également du montage. C’est la raison qui explique pourquoi les courts métrages sont habituellement frénétiques. Contrairement à ces derniers, les longs métrages recèlent nécessairement de temps de pause. Pour le dire plus simplement, les longs métrages sont connus pour faire de l’alternance entre l’accélération et le moment de répit. Cela implique par conséquent que le mérite est plus mesuré avec les longs métrages de burlesque. L’usage excessif de plan large contribue à valoriser le décor ainsi que les objets sans oublier les personnages confrontés à eux-mêmes et qui entrent en conflit.
D’après André Bazin les premiers longs métrages à succès sont fondés sur un comique de l’espace et de la relation de l’homme avec le monde extérieur. Celui-ci prend pour exemple le film le cirque où Chaplin Charlie se retrouve à tourner dans une scène en étant enfermé avec un lion.
La fabrication du burlesque
Aujourd’hui, il a été mis sur pied un répertoire de gags contenant toute sorte d’idées comiques dans lequel vont puiser les réalisateurs ainsi que les acteurs. De plus, il peut arriver qu’un gag voyage d’un univers cinématographique à un autre. Un film burlesque est notamment basé sur la personnalité de l’acteur. C’est en réalité cela qui parvient à imposer un style et un profil de personnage. Si le metteur en scène n’est pas lui-même l’acteur, il doit contribuer à la mise sur pied du scénario ainsi qu’à la fabrication de la mise en scène. Il faut donc retenir que le slapstick est une œuvre qui résulte d’un travail collectif.
Le burlesque puise ses origines du fin fond de la tradition du théâtre de la commedia dell’arte et du music-hall. Toutefois, les longs métrages burlesques les mieux construits n’accordent pas beaucoup d’importance à l’improvisation, mais privilégient plutôt la précision.
Le burlesque et les bandes dessinées
Le burlesque a longtemps été employé dans les bandes dessinées depuis sa création. A titre illustratif, Hergé l’a employé dans la quasi-totalité des albums de Tintin. Il l’a sans doute intégré au personnage tels le capitaine Haddock et les Frères Dupont. En effet, ces personnages ont fait l’objet de chutes très gravissimes dans les escaliers. Ils ont également reçu des portes dans le nez et ont eu l’occasion de transporter des valises vides de contenu.
Il ne faut pas non plus oublier les chocs dans les poteaux et aussi les éclaboussures provoquées par les voitures roulant dans les flaques d’eau. Hergé a abondamment employé les animaux pour ces gags. Celui-ci a utilisé aussi bien des chats que des perroquets. Il a par ailleurs utilisé des singes et des lamas. Un tel auteur n’est pas resté en marge de l’emploi d’accessoires théâtraux tels que les chapeaux, les parapluies, les cannes, les téléphones, les portefeuilles et les coussins.
Dita Von Teese
Dita reste la reine du burlesque et son univers extravagant rétro en fait un emblème de la culture vintage des années 50. Elle symbolise parfaitement la tendance burlesque contemporaine.
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